Une alliance stratégique pour le développement des marchés de capitaux africains a été scellée entre l’Association des bourses des valeurs africaines (ASEA) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA). Le but de cette collaboration est de renforcer l’intégration et l’attractivité des marchés financiers du continent africain, qui font face à de nombreux obstacles.
La signature de cet accord a eu lieu le lundi 17 juillet, marquant ainsi une étape importante dans les efforts pour améliorer la visibilité internationale des bourses africaines. Ce partenariat mettra l’accent sur plusieurs domaines de coopération cruciaux, tels que la réalisation d’études et de recherches visant à développer et intégrer les marchés financiers, la formation et le renforcement des capacités des acteurs de ces marchés, ainsi que la participation à des dialogues politiques et à des activités de plaidoyer pour les pays africains.
Robert Lisinge, directeur par intérim de la Division du développement du secteur privé et des finances à la CEA, a exprimé son optimisme quant aux résultats fructueux que cette collaboration pourrait apporter au développement et à l’intégration des marchés de capitaux africains.
Selon un rapport de l’Oxford Business Group (OBG) en partenariat avec l’ASEA, la liquidité est limitée dans la plupart des bourses africaines, à l’exception de quelques-unes comme le Johannesburg Stock Exchange (JSE) en Afrique du Sud, et les bourses du Nigeria, du Maroc et de l’Égypte. Le rapport souligne également que les coûts de transaction élevés sur les marchés de capitaux africains constituent un obstacle majeur à leur attractivité. C’est pourquoi cette collaboration entre l’ASEA et la CEA revêt une importance capitale pour surmonter ces défis et favoriser le développement économique et financier de l’Afrique.