Depuis son investiture, le président Bola Tinubu a mis en œuvre une série de réformes économiques visant à renforcer l’économie nationale, mais celles-ci ont eu des répercussions importantes sur les conditions de vie des ménages. Afin d’atténuer les effets de ces réformes, le chef d’État a annoncé le déploiement de 200 milliards de nairas (plus de 261 millions de dollars) pour soutenir le secteur manufacturier et les petites et moyennes entreprises (PME).
Dans un communiqué de la présidence publié le 1er août, le président Tinubu a exprimé sa compréhension des difficultés auxquelles font face les ménages et les entreprises, notamment en raison de l’augmentation du coût du carburant et des prix alimentaires. Pour alléger le fardeau, il a décidé de fournir des financements aux entreprises manufacturières pour accroître leur capacité de développement et créer des emplois bien rémunérés.
Dans le cadre de cette mesure, 75 milliards de nairas seront déployés entre juillet 2023 et mars 2024 pour offrir des crédits d’un milliard de nairas à 9% d’intérêt par an aux 75 entreprises manufacturières. Le remboursement pour les prêts à long terme sera plafonné à 60 mois et à 12 mois pour le fonds de roulement.
Reconnaissant l’importance des micro, petites et moyennes entreprises ainsi que du secteur informel pour la croissance économique, le président Tinubu prévoit de dynamiser ce secteur avec un financement de 125 milliards de nairas. De cette somme, 50 milliards de nairas seront alloués sous forme de subventions conditionnelles à 1 million de nano-entreprises d’ici mars 2024. De plus, 75 milliards de nairas seront destinés à financer 100 000 PME et start-up.
Face à la hausse des prix des denrées alimentaires, le président a également ordonné la libération de 200 000 tonnes métriques de céréales des réserves stratégiques, qui seront redistribuées à des prix modérés pour les ménages dans les 36 États fédéraux du pays et dans le Territoire de la capitale fédérale (FCT).
Depuis son investiture en mai 2023, Bola Tinubu a pris diverses mesures économiques visant à stimuler les investissements à long terme, mais celles-ci ont eu des impacts significatifs sur les conditions de vie des ménages. Récemment, il avait déclaré un « état d’urgence sur la sécurité alimentaire » et promis des investissements dans l’agriculture, tandis que la création d’un fonds de soutien aux infrastructures a été approuvée pour permettre aux États d’intervenir et d’investir dans des domaines essentiels tels que le transport, l’agriculture, la santé, l’éducation, l’électricité et les ressources en eau.