Le Ministère du Travail du Libéria a refusé les demandes de permis de travail de Firestone, d’ArcelorMittal Liberia et d’un certain nombre d’autres entreprises pour une nouvelle vague de main-d’œuvre expatriée.
La décision du Ministère, prise en vertu de l’article 1 de la section 45 du Décret sur le Travail Décent de 2015, concerne des entités telles que Cemenco, Orange GSM Company, GVL, WBHOSC Limited, CROWE Liberia, entre autres.
Les postes affectés incluent le Spécialiste des Systèmes de RH et de Contrôle, le Gestionnaire de la Logistique dédiée, le Gestionnaire Principal de l’Assurance et le Gestionnaire de l’Assurance Qualité. D’autres postes incluent le Gestionnaire des Engagements, le Coordinateur des Ressources, le Responsable des Achats et de la Logistique, l’Officier de Sécurité, et plus encore.
Le Ministre du Travail, Cllr. Charles Gibson, a souligné que cette décision particpait de l’engagement du gouvernement à respecter les lois du travail et à offrir aux citoyens libériens l’opportunité d’occuper ces postes.
« Notre objectif est de garantir que les Libériens aient la première opportunité de pourvoir des postes dans leur propre pays », a déclaré Gibson. « En exigeant des entreprises de publier des offres d’emploi, nous créons un terrain de jeu équitable pour nos citoyens afin qu’ils puissent montrer leurs compétences et leurs talents.
« Il est important de noter que la décision d’embaucher des travailleurs étrangers ne sera prise que lorsque des candidats libériens qualifiés ne répondront pas aux critères d’un poste donné », a ajouté le Ministre. « Les travailleurs étrangers sont destinés à compléter, et non à remplacer, le talent local. »
« Pour faciliter le transfert de connaissances et le développement des compétences, le Ministère du Travail a décidé que pour chaque travailleur étranger embauché, un homologue libérien doit travailler en étroite collaboration avec l’expatrié, garantissant ainsi un échange d’expertise et un impact durable sur la main-d’œuvre locale », a déclaré Gibson.
Le Ministère a également ajouté qu’il a exigé des entreprises souhaitant embaucher des travailleurs étrangers pour des postes spécifiques de publier les offres d’emploi dans les médias locaux pendant au moins trois jours consécutifs.
Cette approche transparente, selon le Ministère, garantirait que les Libériens qualifiés aient suffisamment de temps pour postuler et concourir pour ces postes conformément aux lois du travail du Liberia et au Décret sur le Travail Décent de 2015.
« La position résolue du Ministère de refuser les permis de travail aux travailleurs étrangers illustre son engagement à autonomiser les citoyens libériens et à cultiver une main-d’œuvre autonome. Cela s’inscrit dans la vision plus large du gouvernement de favoriser la croissance économique et de réduire les taux de chômage.
« En encourageant une culture d’échange de connaissances et en priorisant l’emploi des Libériens, le Ministère du Travail vise à créer un marché du travail prospère bénéfique à la fois aux investisseurs étrangers et à la population locale », a ajouté le Ministre.
« Alors que le Liberia s’efforce d’atteindre un développement durable, cette action audacieuse du Ministère du Travail témoigne de son engagement à améliorer les opportunités pour ses citoyens », a déclaré Gibson.
Entre-temps, le Ministère du Travail a souligné qu’il reste résolu à promouvoir des pratiques de travail équitables, à encourager une main-d’œuvre qualifiée et à favoriser les opportunités d’emploi pour les citoyens du pays.