Au Ghana, le secteur informel représente près de 35 % de l’économie nationale. Bien que ces travailleurs contribuent significativement à la richesse du pays, ils sont souvent confrontés à des lacunes en termes de compétences et de reconnaissance.
Pour remédier à cette situation, l’Université technique d’Accra (ATU) au Ghana a annoncé un partenariat visant à proposer des programmes de formation de courte durée spécifiquement conçus pour les travailleurs du secteur informel. Cette initiative est réalisée en collaboration avec l’Informal Economy Workers Forum Ghana (INFORUM), une organisation qui regroupe plusieurs associations et syndicats de travailleurs informels.
L’université a souligné dans un tweet que ce partenariat « vise à améliorer le développement des compétences professionnelles et techniques, ainsi que l’autonomisation des personnes impliquées dans diverses activités économiques informelles. »
Dans un pays où le secteur informel représente 35 % de l’économie nationale, selon les données de World Economics, cette initiative a pour objectif de contribuer au processus de formalisation de ce secteur crucial. Le vice-chancelier de l’ATU, Amevi Acakpovi, a déclaré : « Les travailleurs du secteur informel manquent souvent de certifications et de reconnaissance officielle, pourtant ils jouent un rôle majeur dans l’économie. »
Les formations proposées seront assorties de certifications. Elles seront élaborées en partenariat avec la Commission pour l’Enseignement et la Formation Techniques et Professionnelles et l’Organisation Internationale du Travail. Cette collaboration vise à identifier les lacunes en compétences des différents groupes cibles, à documenter leurs besoins et défis spécifiques, et à concevoir des programmes de formation adaptés à ces enjeux.
