Ces dernières années, le Niger a cédé sa position de premier producteur africain d’uranium, mais il reste un acteur majeur sur la scène mondiale de l’uranium, grâce à ses vastes réserves inexploitées qui suscitent l’intérêt des investisseurs étrangers.
Le 31 août, Myriad Uranium a fait savoir qu’elle avait acquis 80% des intérêts dans plus de 1 800 km² de permis d’exploration d’uranium au Niger. Ces permis sont situés dans le bassin de Tim Mersoï, une région entourée de gisements d’uranium comptant des centaines de millions de livres d’uranium.
Conformément à un accord précédent avec le propriétaire initial du projet, Loxcroft Resources, Myriad aurait dû investir au moins 2 millions de dollars canadiens dans le développement du projet avant de pouvoir sécuriser ces 80% d’intérêts. Toutefois, la société a annoncé que le vendeur avait renoncé à cette condition préalable.
Le PDG de Myriad, Thomas Lamb, a commenté cette évolution en ces termes : « Cette décision de Loxcroft élimine près de 1,7 million de dollars canadiens de dépenses et nous permet de passer du statut de détenteur d’une option à celui de propriétaire à 80%. C’est un avantage considérable. Myriad dispose encore de cinq ans pour acquérir jusqu’à 100% des projets au Niger. »
Pour obtenir les 20% d’intérêts restants, Myriad devra investir au moins 6 millions de dollars canadiens. De plus, la société devra verser des montants supplémentaires à mesure qu’elle réalisera d’importantes estimations de ressources minérales sur les projets. Enfin, Loxcroft bénéficiera d’une redevance de 1% sur les revenus nets de l’usine de traitement et recevra un million de dollars canadiens en espèces ou en actions une fois qu’un permis d’exploitation minière sera délivré.