L’Agence nationale de l’aquaculture (ANA) a élaboré un outil d’aide au financement des projets aquacoles, en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), afin de stimuler l’investissement dans le secteur de l’aquaculture au Sénégal. La directrice générale de l’ANA, Tening Sène, a expliqué que cet outil a été créé en réponse à la réticence des banques à financer des projets aquacoles dans le pays.
Cet outil vise à évaluer la rentabilité des projets aquacoles, ce qui aidera les investisseurs à mieux comprendre le potentiel de leurs initiatives. Il servira également aux banques pour évaluer la viabilité des projets d’aquaculture soumis pour un financement.
Un atelier intitulé « Soutenir la transformation des systèmes alimentaires en renforçant le développement de l’aquaculture et les partenariats public-privé innovants » a été organisé par l’ANA pour présenter cet outil aux assureurs, aux banquiers et aux aquaculteurs. Jusqu’à présent, la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes était la seule institution à financer les projets aquacoles au Sénégal. Il n’existait pas encore de structure privée prête à investir dans ce secteur.
L’aquaculture est considérée comme une alternative importante à la pêche, confrontée à des défis tels que la surpêche et la raréfaction de certaines espèces. Elle joue un rôle essentiel dans la réalisation des objectifs du Plan Sénégal émergent, notamment en contribuant à la souveraineté alimentaire, à la croissance économique et à la création d’emplois. Le secteur privé est encouragé à investir dans l’aquaculture, tandis que les banques sont incitées à financer ces projets pour soutenir le développement de l’ANA et contribuer à la sécurité alimentaire du pays.