Le premier panel de la 3e édition du sommet de l’industrie financière en Afrique (AFIS 2023) à Lomé, les 15 et 16 novembre, portant sur « Construire une industrie financière africaine de classe mondiale : une opportunité à 1 500 milliards de dollars », a ouvert la série d’événements. Animé par Sérgio Pimenta, vice-président pour l’Afrique de la Société financière internationale (SFI), et comprenant des dirigeants tels que Marufatu Abiola Bawuah (CEO de la United Bank For Africa), Patty Karuaihe-Martin (directrice générale de Namibia National Reinsurance Corporation), et Jules Ngankam (directeur général du Groupe African Guarantee Fund), le panel a abordé la résistance des grandes institutions financières africaines au resserrement monétaire mondial et à l’inflation, ainsi que les opportunités régionales découlant du départ des acteurs internationaux.
Les discussions ont également porté sur des thèmes tels que la sortie des banques internationales, l’harmonisation des réglementations financières panafricaines en relation avec la ZLECAF, et l’attraction de capitaux à long terme pour la sécurité alimentaire et la transition climatique. Par ailleurs, une conversation avec Jeremy Awori, CEO du groupe Ecobank, et Serge Ekué, président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD), a souligné l’importance de ces institutions dans l’économie panafricaine, leur croissance bénéficiaire substantielle et les défis liés à l’instabilité macroéconomique et au resserrement des financements mondiaux. Le baromètre de l’industrie financière africaine 2023, présenté par M. Adama Aristide Ouattara de Deloitte Afrique et Mme Ramatoulaye Goudiaby, directrice de AFIS, a fourni une analyse complète des modèles économiques, de la gouvernance et des réponses aux réglementations pour les banques, les assureurs, les fintechs et les acteurs du marché des capitaux sur le continent.