L’organe statutaire responsable de l’octroi de licences et de la régulation des activités de communication électronique au Ghana, la National Communications Authority (NCA), a lancé son plan stratégique quinquennal pour la période 2024-2028 le mardi 16 janvier. Ce plan, élaboré en collaboration avec le ministère des Communications et de la Numérisation ainsi que d’autres parties prenantes entre décembre 2022 et avril 2023, vise à guider les opérations de l’autorité de régulation au cours des cinq prochaines années.
Le document repose sur quatre piliers stratégiques clés, à savoir la recherche, l’innovation et l’amélioration des processus ; la coordination et l’engagement des parties prenantes ; le renforcement des ressources humaines ; et la gestion des ressources. L’objectif général est de stimuler la productivité, d’aligner les objectifs de l’autorité sur les ressources disponibles, et d’améliorer la communication et la collaboration.
La ministre des Communications et de la Numérisation, Ursula Owusu-Ekuful, a exprimé son impression à l’égard des stratégies visant à prospérer et à contribuer à un environnement mondial compétitif et en évolution rapide. Elle a souligné l’importance de créer un environnement favorable permettant aux solutions ghanéennes de rivaliser avec d’autres solutions mondiales.
Une régulation plus efficace est attendue pour accélérer le développement du secteur des communications électroniques au Ghana et renforcer la concurrence entre les différents acteurs, notamment les opérateurs de télécommunications. Cela devrait se traduire par des services de connectivité améliorés pour les consommateurs à des prix abordables, tout en facilitant les investissements pour étendre les services vers des zones mal desservies ou privées de connectivité.
Il est à noter que, selon les statistiques de la NCA au début de l’année 2023, le Ghana comptait 39,8 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, répartis principalement entre MTN Ghana (67,32 %), Vodafone Ghana (18,17 %) et AirtelTigo, devenu AT (14,51 %). Le pays comptait également 22,89 millions d’utilisateurs d’Internet, avec un taux de pénétration de 71,94 %.