En Côte d’Ivoire, une nouvelle découverte majeure d’hydrocarbures, le gisement « Calao », a été annoncée par les autorités. Localisé à 45 kilomètres au large des côtes, ce gisement a été identifié par le groupe italien ENI en partenariat avec la société nationale Petroci. Les premières estimations suggèrent des réserves de l’ordre de 1 à 1,5 milliard de barils de pétrole, constituant ainsi la deuxième découverte la plus importante du pays.
Bienvenu Essé, le directeur général des hydrocarbures, a souligné l’importance de cette découverte, précisant que toutes les substances présentes dans le gisement, notamment le pétrole et le gaz naturel, seront exploitées. La Côte d’Ivoire, qui dépend largement du gaz naturel pour la production d’électricité et l’usage industriel, devrait bénéficier de cette découverte majeure.
Les retombées économiques attendues comprennent des recettes directes pour l’État, représentant plus de la moitié des profits, ainsi que la création d’emplois, avec 1 500 emplois directs permanents et 7 000 emplois indirects. Les autorités espèrent également que cette découverte stimulera de nouveaux investissements dans le secteur pétrolier.
Les 29 blocs sur les 50 disponibles n’ont pas encore été officiellement attribués, ouvrant la voie à de futures opportunités d’investissement. La mise en exploitation du gisement « Calao » est prévue d’ici à 2026, selon les autorités. Toutefois, l’Agence internationale de l’énergie souligne que, malgré ces découvertes, la transition énergétique vers les énergies renouvelables est cruciale, et aucun nouveau grand projet d’extraction de pétrole et de gaz n’est nécessaire dans le monde. Elle appelle à des investissements annuels de 4,550 milliards de dollars d’ici à 2030 pour soutenir cette transition.