Au Mali, l’agriculture représente 36% du PIB, mais elle est confrontée à des défis liés aux changements climatiques. Afin de renforcer la résilience de ce secteur et d’accroître sa contribution à l’économie nationale, le pays s’engage dans le développement d’initiatives spécifiques.
La deuxième phase du projet de formation professionnelle, d’insertion et de soutien à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux (FIER 2) a été lancée le vendredi 22 mars. Ce projet, piloté par le ministère de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali et financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA), vise à offrir des opportunités de formation et d’emploi aux jeunes maliens des zones rurales dans le domaine agricole.
Doté d’un budget de 59,5 milliards de francs CFA (environ 100 millions de dollars), ce projet cible les jeunes âgés de 15 à 40 ans, dont 40% sont des femmes. Il prévoit notamment la formation professionnelle et l’intégration économique de jeunes, avec un accent particulier sur l’agriculture durable et les pratiques respectueuses du climat.
Environ 77% de la population malienne vit en milieu rural, où l’agriculture est la principale source d’activité. Ce projet vise à fournir au secteur agricole une main-d’œuvre qualifiée afin d’améliorer sa résilience et d’augmenter sa contribution à l’économie nationale. Il s’inscrit dans la continuité des résultats obtenus par le projet FIER 1 (2014-2022) et mettra l’accent sur les technologies respectueuses du climat, l’entreprenariat vert et la création d’emplois non agricoles.
Au total, 60 000 jeunes seront formés et intégrés dans le cadre de ce projet, avec pour objectif de réduire l’impact négatif du changement climatique sur la production agricole. De plus, le projet prévoit le financement de 2 000 activités génératrices de revenus et la création de 40 000 emplois directs, ainsi que la mise en place de fonds de garantie financière durable et de refinancement des systèmes financiers décentralisés.