Entre le 23 novembre 2023 et le 22 février 2024, l’accès à Internet et aux réseaux sociaux a été limité en Guinée, où près de 7 millions d’internautes cherchent désormais des solutions alternatives plus fiables.
L’Autorité de régulation des postes et des télécommunications de Guinée (ARPT) a récemment durci sa position à l’égard des utilisateurs illégaux du service Internet par satellite Starlink sur le territoire national. Dans un communiqué publié le 3 avril, le régulateur a rappelé aux contrevenants les sanctions pénales prévues par la loi en vigueur.
Selon cette loi, toute personne physique ou morale qui installe ou exploite un réseau de télécommunications/TIC indépendant sans autorisation encourt une peine d’emprisonnement d’un an à cinq ans et une amende allant de 100 millions à 1 milliard de francs guinéens (environ 11 650 $ à 116 500 $).
Cette mise en garde survient après une opération de contrôle qui a révélé des activités commerciales frauduleuses liées à Starlink. Bien que cette solution représente une alternative attrayante pour répondre à la demande croissante de connectivité haut débit de qualité, la société américaine n’a pas encore reçu l’approbation réglementaire des autorités guinéennes pour opérer dans le pays. Elle prévoit toutefois de lancer ses activités commerciales en Guinée d’ici 2025, selon son site Internet.