Le secteur primaire joue un rôle essentiel dans l’économie sénégalaise, contribuant à hauteur d’au moins 200 milliards de francs CFA aux recettes de l’État chaque année, a révélé Oumar Dramé, secrétaire administratif des travailleurs de l’Intersyndicale du secteur de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage.
Selon M. Dramé, les travailleurs du secteur ont identifié différentes sources de revenus permettant d’alimenter les caisses de l’État. Il estime donc qu’il devrait y avoir un partage équitable de ces fonds, sur le modèle des fonds communs reçus par d’autres secteurs. Selon lui, compte tenu de l’importance du secteur primaire et de ses agents, il est normal qu’ils bénéficient également d’un pourcentage de ces fonds.
Il a rappelé que les fonds communs sont extrabudgétaires, c’est-à-dire qu’ils ne font pas partie du budget de l’État. C’est pourquoi les travailleurs du secteur se sont mobilisés pour identifier ces sources de revenus supplémentaires.
M. Dramé a informé que les travailleurs ont envoyé un document au ministère de la Fonction publique pour faire part de leur demande. L’intersyndicale souhaite que les autorités prennent sérieusement en considération leur mouvement de protestation de 48 heures afin de relancer les discussions en vue de la mise en place des fonds communs pour le secteur primaire.
Il a souligné que les travailleurs font appel au Premier ministre, Amadou Ba, qui est responsable du ministère de l’Élevage, pour qu’il prenne en main ce dossier et trouve une solution satisfaisante pour toutes les parties concernées. Le secteur primaire joue un rôle crucial dans l’économie sénégalaise, et il est important de reconnaître et de valoriser le travail de ceux qui y contribuent de manière significative.
