L’État du Sénégal a accompli 80 % de ses engagements dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) au cours de la période 2019-2023, selon les déclarations du directeur général de la planification et des politiques économiques, Mouhamadou Bamba Diop (photo), rapportées vendredi.
Lors d’une réunion avec des organisations de la société civile, la Direction Générale de la Planification et des Politiques Économiques (DGPPE) a exprimé son intention de recueillir les avis et observations des leaders de la société civile pour élaborer la phase 3 du Plan Sénégal Émergent, qui sera mise en œuvre de 2024 à 2028. La première phase s’est déroulée de 2014 à 2018, et la deuxième de 2019 à 2023.
Selon Mouhamadou Bamba Diop, le taux de réalisation détaillé est de 90 % pour l’axe 1 du PSE, consacré à la croissance inclusive. Pour les axes 2 et 3, dédiés respectivement au développement humain et à la bonne gouvernance, le taux d’exécution est de 84 %, a-t-il ajouté.
Les dépenses d’investissement pour la phase 2 du PSE ont atteint 82 % de réalisation, selon le directeur général de la planification et des politiques économiques.
Ces performances économiques permettent au Sénégal de préparer dès « l’année prochaine » sa « stratégie de sortie graduelle de la catégorie » des pays les moins avancés (PMA), avec l’objectif d’intégrer le groupe des pays émergents. Cette transition est soumise aux observations du Conseil économique et social des Nations Unies.
Le Sénégal avait été inclus dans la liste des PMA au début des années 2000, sur la base de critères tels qu’un produit national brut (PNB) par habitant inférieur à 900 dollars US, l’espérance de vie et le niveau d’alphabétisation. En 2022, 46 pays figuraient sur la liste des PMA, un groupe que plusieurs pays, dont le Botswana, le Cap-Vert, les Maldives, les Samoa, la Guinée Équatoriale et Vanuatu, ont déjà quitté, selon un document consulté par l’APS (Agence de Presse Sénégalaise).