L’industrie de la noix de cajou en Côte d’Ivoire connaît une croissance significative, devenant de plus en plus compétitive sur le marché international. Au cours des trois derniers mois jusqu’en juillet, les exportations d’amandes de noix de cajou de Côte d’Ivoire ont dépassé celles de l’Inde, bien que l’Inde soit en tête en termes d’exportations totales depuis le début de l’année. La croissance continue de l’industrie ivoirienne s’explique par la mise en place de nouvelles usines de transformation, l’augmentation des investissements privés et le soutien gouvernemental, y compris des incitations basées sur la performance pour les transformateurs locaux.
La Côte d’Ivoire a également progressé dans la transformation locale de la noix de cajou, réduisant sa dépendance à l’égard des exportations de matières premières. La croissance de cette industrie a été soutenue par des mesures telles que des primes pour l’exportation d’amandes et des exonérations de droits de douane et de TVA sur les équipements et les pièces de rechange importés.
La production d’anacarde en Côte d’Ivoire devrait dépasser les prévisions initiales, avec une récolte attendue de plus de 1,3 million de tonnes en 2023. Cette augmentation s’explique en partie par les plantations établies il y a près de sept ans, dont les arbres commencent à produire à plein régime.
À l’avenir, la Côte d’Ivoire devrait devenir de plus en plus compétitive sur le marché de la noix de cajou, ce qui pourrait entraîner une réduction du soutien gouvernemental à l’industrie. Néanmoins, l’industrie de la transformation locale continue de se développer, avec des investissements dans la fabrication d’équipements de transformation et la création d’emplois dans le secteur. Cela pourrait également inspirer d’autres pays de la sous-région à développer leur propre industrie de la noix de cajou.