Le projet sénégalais du Train express régional (TER) franchit une étape décisive avec l’obtention de financements supplémentaires visant à accélérer la finalisation des travaux prévus.
Le ministère des Finances du Sénégal a récemment annoncé la signature de deux nouveaux accords de financement pour la deuxième phase du TER, conclus avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et la Banque islamique de développement (BID). La BADEA accorde un prêt de 50 millions de dollars, tandis que les 40 millions de dollars de la BID seront également dédiés à des projets dans des secteurs tels que l’agriculture, l’énergie et l’hydraulique.
Ces accords font suite à la signature, le 31 octobre dernier, d’un accord de financement avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour un montant de 35 milliards de francs CFA (FCFA), destiné à achever les travaux en cours pour la deuxième phase du projet, prévue pour entrer en exploitation d’ici fin décembre.
La phase 2 du TER prévoit une extension du réseau sur 19 km, reliant Diamniadio à l’aéroport Blaise Diagne de Dakar (AIBD). Outre l’extension du service vers les banlieues de Dakar, cette phase contribuera à doter le pays d’une infrastructure de transport mieux adaptée, facilitant la liaison avec l’aéroport situé à environ 50 km du centre-ville de la capitale.
Cet agrandissement jouera un rôle clé dans la concrétisation du plan visant à faire du Sénégal un hub aérien et touristique en Afrique de l’Ouest. En phase opérationnelle, le projet portera la flotte de trains en exploitation à 22, contre 15 actuellement, et permettra au réseau de transporter jusqu’à 300 000 passagers par jour, contre 115 000 pour la phase 1.