La Côte d’Ivoire, qui s’est affirmée comme un acteur majeur du secteur minier en Afrique de l’Ouest ces dernières années, a l’ambition de produire 50 tonnes d’or en 2023, en progression par rapport aux 48 tonnes de l’année précédente. Afin de soutenir cette croissance, le pays se concentre sur le développement de nouvelles mines aurifères, ce qui rend l’exploration minière essentielle.
Lors du Conseil des ministres du 23 novembre, le gouvernement ivoirien a approuvé l’octroi de sept licences d’exploration minière à cinq entreprises opérant dans le pays. Ces permis de recherche, d’une durée de quatre ans, sont principalement axés sur l’or.
Pour plus de détails, Lacgold Resources a obtenu un permis couvrant les départements de Tiébissou, Attiégouakro, Yamoussoukro, Sakassou et Bouaflé. LGL Resources a, quant à elle, reçu deux permis pour l’or, couvrant les départements de Duékoué et Guiglo d’une part, et le département de Guiglo d’autre part.
Haidas Mining a décroché un permis de recherche pour le manganèse dans le département de Tabou, ainsi qu’un permis pour l’or et le manganèse, toujours à Tabou. Enfin, les entreprises Atlantic Resources et Smart Mineral Explorer ont chacune obtenu un permis pour l’or, couvrant respectivement les départements de Koun-Fao et Tanda pour la première, et les départements de Kouto et Kaniasso pour la seconde.
En accordant ces licences, le gouvernement ivoirien réaffirme son engagement à renforcer le rôle du secteur minier en tant que moteur économique national. Les éventuelles découvertes d’or et de manganèse sur ces projets pourraient conduire à la construction de nouvelles mines, contribuant ainsi à accroître la production nationale d’or, déjà en hausse ces dernières années.
La Côte d’Ivoire vise une production d’or d’au moins 50 tonnes en 2023, comparativement à 48 tonnes l’année précédente. Pour 2024, le pays ambitionne de produire 55 tonnes et vise à contribuer à hauteur de 6 % au PIB des Mines d’ici 2025.