La compagnie minière Rio Tinto a annoncé un investissement initial de 6,2 milliards de dollars pour développer les blocs 3 et 4 du projet Simandou en Guinée, visant à livrer les premières tonnes de minerai de fer d’ici 2025. Cette annonce intervient dans le cadre d’un plan d’investissement global de 30 milliards de dollars sur les trois prochaines années, où la majeure partie des dépenses sera dédiée à Simandou.
Le projet, détenu par Rio Tinto Simfer en partenariat avec le gouvernement guinéen et le consortium chinois Chalco Iron-ore Holdings, est un enjeu stratégique pour la Guinée. Cependant, l’approbation des partenaires chinois est en attente, soulignant les défis administratifs liés à la lenteur des procédures en Chine.
Bien que l’annonce de l’investissement soit positive, elle ne garantit pas automatiquement le respect du calendrier prévu. Les partenaires chinois doivent encore obtenir l’approbation de Pékin pour débloquer les fonds nécessaires. Le PDG de Rio Tinto, Jakob Stausholm, reste optimiste quant à l’approbation imminente des autorités chinoises.
La coentreprise prévoit de livrer ses premières tonnes de minerai de fer en 2025, conformément à l’échéance fixée par le président guinéen Mamadi Doumbouya. Ce dernier semble avoir impulsé une nouvelle dynamique au projet Simandou depuis son arrivée au pouvoir, marquée par la signature d’une convention pour la construction des infrastructures ferroviaires et portuaires du TransGuinéen, facilitant l’exportation du minerai de fer. Des coûts estimés à au moins 15 milliards de dollars seront supportés par Rio Tinto Simfer et Winning Consortium Simandou.