La Banque mondiale a approuvé un prêt de 200 millions de dollars en faveur du Sénégal, destiné à renforcer la préparation face à l’insécurité alimentaire et à améliorer la résilience des systèmes alimentaires dans le pays d’Afrique de l’Ouest. Ce financement, décaissé par l’Association internationale de développement (IDA), bénéficiera directement à 600 000 personnes, dont 40 % de femmes, comprenant des agriculteurs, des éleveurs, des petits producteurs, des transformateurs, des micro-entrepreneurs agricoles, ainsi que des fournisseurs de services financiers et des institutions publiques et privées.
Ce prêt vise à mettre en place des services de conseil numériques pour renforcer l’efficacité de l’agriculture et lutter contre les crises alimentaires. Il contribuera également au renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique et des systèmes de recherche agricole au Sénégal. En outre, le financement soutiendra l’environnement politique lié à la gouvernance des paysages, la gestion intégrée pour améliorer la production alimentaire, la fourniture de services écosystémiques, la protection de la biodiversité et les moyens de subsistance des populations locales.
Par ailleurs, le programme fournira un appui au marché alimentaire régional et à l’intégration commerciale, facilitant ainsi le commerce des produits agricoles et des intrants tant à l’intérieur qu’au-delà des frontières nationales en Afrique de l’Ouest. Boutheina Guermazi, directrice régionale pour l’intégration en Afrique et au Moyen-Orient à la Banque mondiale, a souligné que le Sénégal, en raison de sa taille, de sa situation géographique stratégique et de son vivier d’experts, peut jouer un rôle essentiel dans le renforcement des systèmes alimentaires résilients dans la région.