En réponse aux préoccupations soulevées par des organisations non gouvernementales (ONG), la Nigeria Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC) a annoncé l’instauration d’un nouveau cadre réglementaire pour les cessions d’actifs dans l’industrie pétrogazière. Cette mesure fait suite à la cession prévue des intérêts pétrogaziers à terre de Shell dans le delta du Niger, évaluée à 2,4 milliards de dollars, à un consortium incluant plusieurs entreprises nigérianes et la société suisse Petrolin.
Le régulateur, sous la direction de Gbenga Komolafe (photo), a déclaré que toute cession d’actifs devra désormais respecter des règles strictes concernant la capacité technique et financière des acquéreurs, ainsi que la gestion des impacts socio-économiques et environnementaux. Ces nouvelles directives visent à garantir que les entreprises responsables de ces actifs puissent les gérer de manière efficace et responsable tout au long de leur cycle de vie.
Ce cadre transactionnel vise également à s’assurer que les opérations respectent les normes juridiques en vigueur concernant l’exploitation pétrolière, les relations avec les travailleurs et la collecte de données sur les actifs. L’approbation du gouvernement fédéral, nécessaire pour finaliser ces transactions, dépendra du respect de ces exigences.
Cette réforme est une réponse directe à l’appel des ONG qui ont exprimé des inquiétudes sur les risques environnementaux et sociaux associés à la cession des intérêts pétroliers, soulignant la nécessité d’une régulation plus stricte pour protéger les communautés locales et l’environnement.